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KISS AND CRY
Anne De Mey

Critique

Madeleine Béranger

C'est un théâtre purement visuel, d'une esthétique irréprochable. On regrettera parfois la simplicité de la dramaturgie et le coté fleur bleue des images, mais ce théâtre est original et ravi les yeux des enfants comme des parents. 

Du théâtre avec les mains. A découvrir en famille. 

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C'était en décembre dans la nouvelle salle parisienne La Scala, salle absolument magnifique dont nous nous réjouissons dors et déjà  d'y retourner. 

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Le pitch est simple, peut-être trop d'ailleurs, une histoire d'amour entre deux mains. Si la main est sans doute l'une des plus belles parties du corps, rarement elles auront été mises en valeur à ce point. 

A l'aide de cameras, de miniatures, de maquettes, et de diverses astuces esthétiques, c'est un vrai film qui se déroule devant nous. C'est bien un mélange d'artisanats des arts qui se va se rencontrer sur cette scène.  

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Nous suivons donc sur scène comment le film se construit, du bricolage au jeu des comédiens en passant par le montage, puis sur l'écran géant nous admirons le résultat, d'un rendu à couper le souffle. Tout est matière à jouer : lumière, image, texture, matière, son. Ce sont des magiciens visuels qui s’affairent devant les spectateurs. Leur engagement est total, du bout des doigts jusqu'au coeur.

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Un réalisateur et une chorégraphe aux manettes 

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Jaco Van Dormael, réalisateur du Huitième Jour, associé à la chorégraphe Michèle Anne de Mey réussissent ici une œuvre poétique, et riche d'invention. Un plan séquence, où il n'y aura aucune fausse note. Nous proposant un voyage au coeur du Transsibérien.

Attention au côté trop illustratif de certaines images qui perdent de leur force. 

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C'est une expérience inédite, nous ne pouvons qu'applaudir des deux mains. 

Nous nous réjouissons de voir la prochaine pièce présentée à la Scala "Cold Blood", toujours une pièce de doigts ...

C'est en Janvier 2019. 

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